Pour vous prouver que je ne suis pas morte, je passe dans le coin et vous offre ça. Le premier et seul chapitre que j'avais écrit sur une fanfic de SaintSeiya
Alors les puristes pas taper parce que j'ai fais ma petite adaptation avec Pandore (elle est toute petite mais bon, sait-on jamais pour les grognons!) Sur ce, bonne lecture et moi je retourne me casser la tête à mes révisions !
___________________________________________________________________
1ère Partie : Lamentations, révélations et rédemption
« Ne puis-je donc protéger personne ? Pourquoi l’ai-je trahi ? Suis-je donc condamnée à n’être que comme on m’a créé ? Moi, la réincarnation de la Pandore originelle, première femme créée par les dieux. Faite traîtresse et perfide… Pourquoi ai-je trahi Hadès pour Athéna ? Est-ce parce que c’était elle qui m’avait parée et en partie élevé à ma première venue au monde ? »
Allongée aux larges des ruines de l’ancien territoire du Dieu des Enfers, Pandore pleurait. Blessée au cœur même de son âme, son corps paraissait meurtrit à mort. Il était même étonnant qu’elle soit encore en vie. Après avoir combattu puis révélé au phénix le moyen d’atteindre Elision, elle fut contrainte de fuir les enfers qui commençaient à s’effriter. Revenue au château d’Einstein, elle subit d’autres dommages sous les pierres qui s’écroulaient. C’est mortellement blessé qu’elle se traîna à plusieurs mètres loin du château. Arrivé là, elle c’était écroulée, vidée de toute force. Maintenant elle employait les dernières qui lui restait à pleurer sur l’injustice et la noirceur de son sort et de sa vie.« Où vais-je aller maintenant qu’il n’y a plus d’Enfer ? Je ne mérite certainement pas d’atteindre le Paradis… J’aurais pourtant tant voulu… Protéger quelqu’un… Je voulais simplement croire que… je pouvais aspirer à un meilleur avenir… Que je pouvais faire quelque chose… »
Son souffle devenait de plus en plus difficile et douloureux. L’air qui traversait sa gorge sifflait, presque comme un râle. L’air se raréfiant dans son être, son esprit se brouillait, rendant ses pensées un peu confuses, difficile à formuler.« Au moins toi Orphée… J’aurais voulu que tu sois épargné… Ton camp n’était pas le notre… Et même si… tu étais un chevalier d’Athéna… Tu ne méritais pas… De mourir ici… Dans ces enfers qui t’ont… tant fait souffrir… Non, tu ne le méritais pas… Hadès-sama… Athèna… Pardonnez-moi…Je… suis… dé…so... »
Mais les ténèbres s’emparèrent d’elle avant qu’elle n’ai pu finir sa pensée. Sous le ciel noir de pluie et d’orage, l’ancienne suivante d’Hadès perdit toute conscience. Son corps reposant là, couvert de blessures, allongé dans la plaine déserte. Son sang souillait la blancheur à présent excessive de sa peau lisse et de sa robe de soie couleur d’ébène. Sa taille fine cerclée d’une écharpe d’argent en lambeau. Ses cheveux sombres s’éparpillaient en désordre sur le sol. Sa poitrine se soulevait à peine sous le faible souffle de cette jeune femme qui menaçait de s’éteindre pour toujours… Elle ne sentit même pas que quelqu’un venait de soulever son corps pour l’emmener loin des rivages de cette terre de chaos.oOoVoix féminine : Je me demande vraiment si elle se réveillera un jour…
Voix masculine : Je suis persuadé qu’elle reprendra conscience.
Voix féminine : J’aimerai en être aussi sûre que vous. Mais vous avez bien vu dans quel état vous l’avez ramené ? C’est déjà un miracle que vous-même soyez toujours en vie !
« Des… voix… ? »
Lentement, l’ancienne Prêtresse d’Hadès ouvrit les yeux. La clarté qui régnait lui blessa le regard, aussi le referma-t-elle aussitôt. Elle gémit. Son corps était si lourd. Pandore : Mais où suis-je… ?
Sa voix était enrouée et sa gorge semblait avoir perdue l’habitude de parler, ce qui provoqua un désagréable tiraillement. Le son d’une porte que l’on ouvrit parvient à ses oreilles. Quelqu’un s’approcha :Voix féminine : Vous êtes réveillée madame ?
Pandore voulut acquiescer, mais son corps lourd et endoloris eu du mal à bouger. EIle y arriva cependant.Voix féminine : Je suis si contente mon dieu ! Je n’osais pas croire que vous reprendrez conscience un jour !
Mon dieu… Ces deux simples mots blessèrent Pandore en plein cœur. Des larmes brûlèrent ses yeux sans pour autant couler. Toutes les horreurs auxquelles elle fut dernièrement témoin resurgirent dans sa mémoire telle un démon menaçant de la briser. Celle qui parlait parut consciente du trouble de la malade.Voix féminine : Excusez-moi… J’ai dis quelque chose qui ne fallait pas…
Pandore : Ce… n’est rien…
Sa gorge sèche tira et brûla de nouveau. Puis des pas se firent entendre. Différent de la personne à son chevet. Ces pas se rapprochèrent pour s’arrêter prés d’elle.Voix masculine : Je suis heureux de constater que vous êtes de nouveau parmi nous.
Cette voix… Pandore la reconnaissait, comme un fantôme surgissant du passé. Malgré le peu de paroles qu’elle avait entendu prononcer de cet homme, elle la reconnaissait. Pourtant, elle le croyait mort ! Il fallait qu’elle sache…Pandore : Orphée ?
Orphée : Oui Dame Pandore. C’est moi.
Pandore : Mais je… vous croyez mort !
La voix de la jeune femme était enrouée et rocailleuse. Parler lui était difficile. Cependant elle voulait absolument être sûre qu’il s’agissait bien d’Orphée, chevalier d’argent de la Lyre, autrefois venu aux Enfers pour rejoindre sa bien aimée Eurydice. Elle entendit se dernier avoir un petit rire avant de répondre aimablement :Orphée : Oui, j’aurais dû mourir. Mais il faut croire que ce n’était pas encore le moment. J’ai tout de même dû beaucoup lutter. Vous aussi j’ai cru un moment qu’on ne pourrait pas vous sauver. Mais c’est sans compter l’aide précieuse et salvatrice d’Athéna. Elle nous a sauvé tout les deux.
Pandore : Athéna… ?
Voix féminine : Oui ! Elle vous a tout les deux aidé de son cosmos. Mais le seigneur Orphée a tout de même fait beaucoup pour vous. C’est lui qui vous a porté et protégé jusqu’en lieu sûr où Athéna est venue vous sauver.
Pandore : C’est… vrai ?
Orphée : Oui.
Voix féminine : Le seigneur Orphée vient même vous voir tout les jours depuis qu’il tient debout !
Orphée : Arrête Sakura…
Sakura : Mais de quoi avoir honte ? Vous le faite bien non ? Elle a le droit de savoir !
Orphée : Ce n’est pas ce que je veux dire !
Pandore : Merci… Merci beaucoup Orphée… Même si je ne pense pas… Que mes mots puissent t’atteindre… Après tout ce que j’ai fait.
Un cosmos incommensurable, divin et pourtant si emplis de justice et de bonté se fit sentir. L’ancienne Dame des Enfers sût alors qu’il ne s’agissait là que d’Athéna. Elle entra dans la pièce et Pandore voulut se redresser, mais une violente douleur la fit gémir et l’arrêta sur le champ.Athéna : Ne faite pas d’effort. Vous avez assez souffert comme ceci. Je suis heureuse de voir que vous avez repris connaissance.
Pandore : C’est grâce à Orphée et vous. Je vous en serai éternellement reconnaissante.
La jeune femme forçait sur sa voix. Sa gorge quelque peu sèche et en repos depuis si longtemps la faisait souffrir. Ses yeux toujours clôt sur ce qui l’entourait. Elle entendit Sakura s’écarter et le son d’un morceau de tissu plongé dans l’eau se fit entendre. Elle revint et Pandore sentit un gant se poser sur ses yeux puis sur ses lèvres. Elle ouvrit un peu la bouche et Sakura pressa le gant afin que l’eau fraîche coule dans la gorge de la malade qui s’en retrouva quelque peu apaisée. Pandore : Merci beaucoup.
Sakura : Mais de rien ! Je suis là pour vous soigner !
Athéna : C’est moi qui lui ai demandé de s’occuper de vous.
Pandore : Vous en faite trop pour moi Déesse. Après ce que j’ai fais… Je ne le mérite pas…
Athéna : Ne croyez pas ça. Vous avez combattue contre nous oui, mais vous avez prit soin de Shun lorsqu’il était Hadès, même si vous ne voyiez que votre Seigneur en lui. Puis vous avez donnée à Ikki le moyen d’atteindre Elision. Sans ça nous n’aurions jamais pu vaincre. Ont vous doit beaucoup.
La bonté et l’humilité de la déesse réchauffa le cœur de Pandore. Aussi un sourire de pardon se forma-t-il sur son visage. Quant Athéna reprit la parole, elle l’entendit sourire. Les gens n’on pas la même voix lorsqu’ils sourient ou non :Athéna : J’ai pris soin d’Orphée et vous. Je ne peux vous cacher que mes chevaliers vous en veulent Pandore. Ils savent que je vous ai admise à l’hôpital de la fondation, mais ils veulent que vous repartiez dés que vous en aurez les forces. Après ce qu’ils ont enduré, je ne peux pas vraiment m’opposer à leur choix aussi injuste que compréhensible. Aussi je mets à disposition l’une de mes anciennes maisons d’été. Vous pourrez y séjourner jusqu’à ce que la douleur et le trouble s’apaisent.
Une larme coula des yeux fermés de l’ancienne prêtresse.Pandore : Merci beaucoup, mais vous êtes trop bonne envers moi Déesse ! Vous avez déjà fais beaucoup. Voilà pourquoi je disparaîtrais lorsque je pourrais me déplacer sans mal. Je ne mérite pas tant de votre part.
Athéna : Si.
Pandore : Mais pourquoi ?!
Athéna : J’ai entendus ce que vous pensiez avant que vous n’ayez manqué de mourir et qu’Orphée ne vous sorte de l’ancien territoire d’Hadès. Même si vous n’avez pas réellement comprit ce que vous pensiez, moi je l’ai comprit. Rien que pour ça, je souhaite vous donner une dernière chance. Afin que vous puissiez juger vous même si oui ou non vous pouvez faire quelque chose.
C’en était trop pour Pandore. Elle avait l’habitude de la bonté et la douceur qu’avait Hadès envers elle. Mais après tout ce qu’il c’était passé, la cruauté et le chaos dont elle avait été presque toujours témoin, cette bonté à son égard lui paraissait irréelle. Un silence s’imposa dans la pièce. Un silence ou seul l’incompréhension des sentiments de Pandore était palpable. Soudain, la déesse brisa le silence.Athéna : Sakura, Orphée. Pourriez-vous sortir un moment ? J’aimerai parler seule à seule avec notre ami.
Sakura : A vos ordres Princesse !
Orphée : Mais, Déesse…
Athéna : Allons Orphée. Je pense que tu connais mieux Pandore que les autres chevaliers. Cela ne suffit-il pas à te rassurer ?
Orphée : Bien Majesté. J’ai toute confiance en votre jugement.
Il s’inclina puis les deux personnes sortirent, laissant la Déesse de la Guerre seule avec Pandore. Cette demande d’être seule l’avait inquiété. Elle se demandait si elle n’allait pas être finalement punie pour ce qu’elle avait fait. La Dame Noire entendit Athéna s’asseoir non loin.Athéna : Ne vous inquiétez pas. Je désir seulement vous parler d’Hadès, et par l’intermédiaire de l’une des raisons pour lesquels vous avez la vie sauve.
Pandore : Hadès… ?
Athéna : Je connaissais depuis longtemps son projet d’Utopia. Notre but était le même. Mais les moyens qu’il voulait employer et son résultat final me révoltait. Cependant son idée était noble, et je le respectais beaucoup. En tant que dieu et en tant qu’oncle. Mais nos moyens, nos résultats et nos idées étaient beaucoup trop différents pour que nous puissions trouver un accort. A la précédente Guerre Sainte, j’avais espéré que mon sceau et ces années à être enfermés lui auraient permis de réfléchir et de se rendre compte de son erreur. Malheureusement ça n’a pas fonctionné et il m’a vu comme une ennemie. Par ce que j’avais fait, il c’est sentit trahi est en est toujours resté profondément blessé. Je pense que vous avez dû le voir non ?
Pandore : C’est vrai que lorsqu’il parlait de vous, il devenait distant et il se renfermait. Parfois j’avais même l’impression qu’il souffrait. J’avoue de beaucoup vous en avoir voulut pour ça.
Athéna : C’était ton droit. Sache toutefois que ta présence l’a beaucoup apaisé. Il t’aimait et désirait te protéger autant que toi à son égard. C’est pourquoi que même si mes chevaliers avaient essayé de te tuer, ils n’auraient pas pu. Car Hadès te protégeait, il ne voulait pas que tu sois blessée et encore moins te voir mourir. Aussi a-t-il donc tout fait pour protéger ton corps et ton âme.
Pandore : Comment le savez-vous ?!
Athéna : Il me l’a dit. Avant de mourir, il m’a avoué à quel point il tenait à toi et qu’il comprenait à présent pourquoi je désirais tant protéger les Hommes. Il m’a juré que jamais il ne me le pardonnerai s’il t’arrivait quoi que ce soit. Que si jamais tu venais à être, ne serai-ce que blessée, il ferai tout pour que son frère Zeus ou un autre dieu me le fasse payer. Il n’a pensé qu’à toi et te protéger avant de mourir. Ainsi, par respect pour lui j’ai décidé de te protéger à sa place. Ne crois pas que le tuer m’a été facile ! J’ai dû m’y contraindre et mes mains on tremblées à la simple pensée de mon acte. Seulement, ne crois pas que je me force à te protéger pour lui. C’est à la fois pour sa mémoire et parce que je pense vraiment que tu mérites de vivre et de te racheter.
Pandore n’en pouvait plus. Elle ne voulait pas entendre un mot de plus ! Ces révélations… Hadès… Elle avait l’impression de mourir. Elle savait qu’elle était la protégée d’Hadès, mais jamais elle n’aurait osé penser que ses sentiments allaient si loin. Athéna paraissait si sincère et peinée… Savoir ça maintenant, alors qu’Hadès était mort, lui donnait l’impression qu’on tuait une partie d’elle-même. Son esprit en fut à moitié brisé. D’innombrables larmes de douleurs, impossible à endiguer, coulèrent de ses yeux clôt, tel une rivière de souffrance. Toutes les larmes qu’elle n’avait jamais pu verser coulèrent sans espoir d’être séché avant qu’elles ne soient toutes taries. Elle n’entendit pas Athéna se lever :Athéna : Je suis désolé de vous avoir appris cela maintenant. Je vais vous laisser à présent. Reposez-vous.
La déesse sortit, laissant Pandore seule à sa tristesse, qui ne pouvait être partagée avec personne. ______________________________________________________________________
N’espérez pas un prochain chapitre, ça fait 2 ans je crois que je l’ai abandonné. J’ai trop tout plein d’autre fics (oui je sais c’est très français
) en parallèles à écrire. Même si j’ai beaucoup aimé écrire ce chapitre.